Nantes dénonce l’apéro géant via Facebook
La préfecture a donc décidé de créer une page Facebook à son nom pour tenter de nouer directement le dialogue France Soir

La préfecture de Loire-Atlantique intervient directement sur Facebook depuis plusieurs jours, sur la page dédiée à l’apéro géant de mercredi.
Suscitant une véritable inquiétude du côté des services préfectoraux, la page, apparue il y a une vingtaine de jours, rassemblait dimanche matin plus de 6.500 personnes indiquant qu’elles participeraient à coup sûr à l’événement et 4.000 indiquant qu’elles participeraient peut-être. Aucun organisateur ne s’est manifesté, aucune autorisation n’a été demandée, et, une semaine avant l’événement, la préfecture a donc décidé de créer une page Facebook à son nom pour tenter de nouer directement le dialogue. Elle a en particulier rappelé que lors de l’apéro géant du 12 au 13 mai 2010, un jeune homme était décédé, à la suite d’une chute, avec 2,4 grammes d’alcool dans le sang.
Cette première intervention s’est surtout attirée les railleries des présents, certains supposant qu’il s’agissait d’une page « fake », une fausse page, de la préfecture de Loire-Atlantique, d’autres ironisant : « LOL, oui maman mais allons nous coucher, il est 19 h 00… » Ce premier accueil n’a pas découragé les services préfectoraux qui ont poursuivi, avec cette fois une information plus ciblée sur les risques spécifiques de l’apéro géant : « Les personnes alcoolisées sont plus vulnérables aux agressions, aux atteintes sexuelles, et sont plus fréquemment impliquées dans des bagarres. » « En l’absence d’un véritable encadrement par les initiateurs, la concentration de milliers de personnes peut engendrer des mouvements de foule, voire des phénomènes de bandes violentes », ont explicité les services. Si certains brocardent l’intervention préfectorale, elle a contribué à déclencher un débat sur le mur même de la page Facebook de l’apéro géant, les « anti » et les « pro » apéro géant s’affrontant sur les thèmes de la sécurité, du coût pour les contribuables ou de la propreté de la ville pour les uns, ou du divertissement et de la liberté pour les autres…
Suscitant une véritable inquiétude du côté des services préfectoraux, la page, apparue il y a une vingtaine de jours, rassemblait dimanche matin plus de 6.500 personnes indiquant qu’elles participeraient à coup sûr à l’événement et 4.000 indiquant qu’elles participeraient peut-être. Aucun organisateur ne s’est manifesté, aucune autorisation n’a été demandée, et, une semaine avant l’événement, la préfecture a donc décidé de créer une page Facebook à son nom pour tenter de nouer directement le dialogue. Elle a en particulier rappelé que lors de l’apéro géant du 12 au 13 mai 2010, un jeune homme était décédé, à la suite d’une chute, avec 2,4 grammes d’alcool dans le sang.
Cette première intervention s’est surtout attirée les railleries des présents, certains supposant qu’il s’agissait d’une page « fake », une fausse page, de la préfecture de Loire-Atlantique, d’autres ironisant : « LOL, oui maman mais allons nous coucher, il est 19 h 00… » Ce premier accueil n’a pas découragé les services préfectoraux qui ont poursuivi, avec cette fois une information plus ciblée sur les risques spécifiques de l’apéro géant : « Les personnes alcoolisées sont plus vulnérables aux agressions, aux atteintes sexuelles, et sont plus fréquemment impliquées dans des bagarres. » « En l’absence d’un véritable encadrement par les initiateurs, la concentration de milliers de personnes peut engendrer des mouvements de foule, voire des phénomènes de bandes violentes », ont explicité les services. Si certains brocardent l’intervention préfectorale, elle a contribué à déclencher un débat sur le mur même de la page Facebook de l’apéro géant, les « anti » et les « pro » apéro géant s’affrontant sur les thèmes de la sécurité, du coût pour les contribuables ou de la propreté de la ville pour les uns, ou du divertissement et de la liberté pour les autres…